jeudi 26 avril 2012

Ines fait du sport


Comme chaque matin, je passais devant la célèbre salle de gym dont je raffole. Mais l’autre jour c’est un peu différent, j’ai jeté un coup d’œil à travers la vitre et que-ce que je vois ? Deux filles sublimissimes, les corps sculptés, les fesses musclées, les bras fermes, elles étaient magnifiques. Elles étaient pleine de sueur, pourtant leurs brushings étaient intactes, on dirait que leurs cheveux bougeaient en suivant leurs rythmes cardiaques. Elles avaient des boucles d’oreilles énormes, à la Beyoncé, d’ailleurs je me demande à quoi servent les boucles d’oreilles quand on fait du sport….
  J’ai regardé le petit bourlet qui dépasse de mon jean et je me dite « C’est le moment ou jamais de me mettre à la gym »  depuis le temps que j’en rêve, et puis l’été approche et tous les magazines ne parlent que de ca.
En arrivant au boulot je me suis dite « pourquoi ne pas s’y mettre tout de suite et prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur? » Et comme je boss au sixième étage, c’était vraiment du sport. Ca avait l’air d’une excellente idée, jusqu’au troisième étage, ces trois étages m’ont vraiment essoufflé.
Six étages et deux litres et demi de sueurs plus tard, je me suis dite que les escaliers ce n’était pas mon truc, qu’il fallait chercher autre chose.
C’est clair le sport et moi ça fait deux, mais il fallait absolument que j’aille m’inscrire à cette fameuse salle de gym…
 J’avoue, ce que je veux ce n’est pas vraiment faire du sport, ce que je veux c’est juste aller à cette salle de sport. Il parait que tout le gratin de la ville la fréquente. Inutile de vous dire que j’ai eu un droit à un accueil glacial, je suppose que c’est parce que je ne descendais pas une Mercedes… Mais l’accueil glacial n’était pas ce qu’il y avait de pire dans l’entretien que j’ai eu avec la fille à l’accueil… elle m’a annoncé que l’inscription était moins cher pour les couples est les familles, comme si ce n’était pas assez triste d’être seule, il fallait aussi que ca revienne plus cher, avec toute cette inflation dans le pays. Je me demande quand est-ce que le peuple va se révolter «moins cher le pain, moins cher le vin… moins cher le café, et la vie de célibataire qui se fait une beauté »
Revenons à nos moutons, je me suis tout de même inscrite, et j’y suis allée le lendemain… Comme toutes les filles qui n’ont pas fait de sport depuis des années je me suis déchainée pensant que j’allais rentrer toute modelée… j’ai essayé toutes les machines que j’ai trouvé… Et pendant que j’étais quelque part entre la souffrance des courbatures et l’espoir d’un corps parfait, entra le mec parfait : la mèche de coté à la julien doré (pas à la justin biber hein ?) bâti comme un dieu grec, grand comme un Aidan (si vous n’avez pas vu sex & the city…je ne sais pas quoi vous dire, allez vous suicider ?) et avec des yeux grrrr, j’ai vu ses yeux parce qu’il a regardé de mon coté J
Je sens que le mois prochain je vais passer à la formule couple.


                                                                           A suivre

jeudi 22 mars 2012

Mes règles


Et voilà le jour que je déteste le plus chaque mois, le premier jour de mes règles, extrêmement douloureuses. Un avant gout menstruel de l’enfer.  Incapable de bouger, je passe toute la journée clouée à mon lit. Dès son retour du boulot Nadia, ma colloc, me prépare une bonne tisane et me donne un cachet antidouleur. Heureusement qu’elle était là. Le lendemain déjà un peu mieux, et je m’en vais travailler. Je me rends compte que j’ai oublié de prévenir mon patron de mon absence de la veille juste au moment ou je le vois se diriger vers moi
 «- Ines, pourquoi vous n’êtes pas venu hier, on avant vraiment énormément de travail et on avait besoin de vous au bureau
 -j’étais un peu malade
 -ah oui ?
- vous aviez quoi ?  »
 Une situation vraiment gênante, comment expliquer à mon patron, devant la quarantaine de collègues, que j’avais les règles douloureuses et que j’étais incapable de bouger et même de passer un coup de fil
 «-et bien j’avais les règles douloureuses et que j’étais incapable de bouger et même de passer un coup de fil »
Il est parti de suite, c’est là que je me rends compte que je n’aurais pas du dire a ainsi, mais bon comment le dire autrement ? J’ai du supporter toute la journée les regards et les gestes moqueurs de mes collègues masculins. Sympa d’associer la connerie masculine aux douleurs abdominales, les deux cauchemars d’une célibataire endurcie…

dimanche 5 février 2012

Un dimanche ordinaire


C’est dimanche, le seul jour de la semaine ou on ne sait pas quoi faire de sa journée. Alors on se cocoone, on prend soin de nous.
         On commence la journée avec une grasse matinée, nécessaire le dimanche. Puis un bon petit bruch qu’on se prépare avec amour… On prend un bon bain moussant, on se tartine le corps de lait nourrissant soin protecteur hydratant machin chose qui colle de partout, puis on commence à stresser parce qu’on reprend le boulot/les cours dans quelques heures et qu’on se dit qu’on doit encore profiter du week-end. Du coup on décide de sortir, sans vraiment savoir ou on veut aller.
Contrairement à tous les autres jours, on ne passe pas une heure et demi devant sa penderie à se demander quoi mettre. La tenue du dimanche est claire dans nos têtes : Ca sera un petit chignon coiffé décoiffé, un sweat à capuche gris chiné, notre vieux jean qu’on adore acheté il y a 10 ans et troué la ou je pense (dans l’entrejambes) mais dont on n’arrive pas à nous séparer, et puis la vielle paire de converses dans laquelle on se sent tellement mieux que dans la nouvelle.
         Une fois prête, on se demande ou est-ce qu’on peut bien aller. Parce qu’avec la tenue du dimanche on ne peut pas aller bien loin. Et là on n’a qu’une seule envie : les bambalouni de sidi bou said. Alors on va, non on court à sidi bou said et on en achète deux qu’on dévore. Puis on se dit que puisqu’on est là, il vaut mieux passer aussi à la marsa pour s’offrir du yaourt glacé et bien terminer son après midi gourmande…
         Rangée de regret pour les dizaines de calories qu’on vient d’avaler, on décide de faire un footing pour éliminer, on rentre super fatiguée, on s’endort, et voilà, fini Dimanche, bonjour Lundi…

jeudi 2 février 2012

Les soldes


Vous m’excusez si je n’ai rien publié hier, vous l’avez sans doutes deviné, je suis partie faire les soldes. Car c’est déjà la première semaine des soldes d’hiver, l’une de mes deux semaines préférées de l’année, avec la première semaine des soldes d’été J
Oui c’est les soldes, l’occasion pour moi de dépenser en 5H toutes les économies que j’ai faite pendant 3 mois en rêvant de l’iPad2, l’occasion de m’engueuler avec ma meilleure amie pour un sac mango bleu électrique, l’occasion de m’offrir enfin la petite robe rose de chez zara après avoir attendu une demi heure devant la cabine d’essayage et m’être perdu dans le labyrinthe qui mène à la caisse.
Contrairement à nous, généralement les hommes ne savent pas vraiment ce que soldes veut dire. Alors pour expliquer, en bref, ce phénomène à nos lecteurs masculins, je dirais que les soldes c’est un peu comme la coupe et le championnat réunis, la seule différence c’est que pendant les soldes nous on ne se goinfre pas de chips et de bières parce que ça fait ressortir le ventre.
Le problème avec moi c’est que pendant les soldes, il est difficile que je craque pour les produits soldés, j’achète souvent les articles non soldés. C’est pas ma faute s’ils sont plus beau et mieux exposés.
Alors on craque pour une pièce, deux, trois…. quatorze. Puis, une fois rentrée, avec tellement de sac qu’on se demande pourquoi on n’a pas un mec qui nous aide à les porter, on se rend compte que les bonnes affaires qu’on a faites ne sont pas si bonnes que ca. Trop de bonnes affaires tue la bonne affaire. Adieu iPad2…
         En attendant bonnes soldes à vous

                                                                                               A suivre

mardi 31 janvier 2012

Le calvaire matinal


        Quel réveil aujourd’hui ! Ma colloc, et meilleure amie, Nadia a décidé de se réveiller sur un son de nirvana, oui je sais elle est bizarre parfois, mais tant pis, moi je l’aime. Je vais dans la salle de bain pour me laver et merde. Ah la tête que j’ai, ca devrait être interdit d’avoir une tête pareil le matin. J’avais complètement oublié de me démaquillé hier soir, chose que les magazines féminins, que je lis depuis que j’ai 12 ans, diabolisent. Du coup j’avais du noir plein les poches sous les yeux, et en plus j’avais un bouton (Oui les magazines féminins avaient raison)… Bonjour la galère. Bref je me suis lavée maquillée, habillée et je suis sortie.
         Et me voilà dans la pâtisserie, pour acheter mon pain au chocolat du matin, mais punez, j’arrive trop tard ce matin, et il n’y a plus de pain au chocolat. Alors j’ai pris autre chose, un croissant, c’est mieux que de ne rien manger le matin… Enfin je le croyais jusqu’à ce que je tombe sur du raisin sec dans mon croissant. Mais pourquoi ils mettent du raisin sec dans les croissants ? Il y a vraiment des gens qui aiment les raisins secs dans les croissants ?! Beurk
         Prochaine mission : trouver un taxi. Pour ca il faut aller le chercher le taxi. Il faut aller à l’endroit ou on estime qu’on a le plus de chance de trouver un taxi, et ca c’est tout un boulot… Mais vous savez ce qui m’énerve vraiment quand je cherche un taxi ? Ce sont ces gens sans scrupules qui voient que tu es entrain d’attendre un taxi mais qui viennent quand même s’installer deux mètres devant toi et qui se mettent à faire des signes énormes à chaque fois qu’ils aperçoivent de loin un véhicule jaune. J’ai fini par le trouver mon taxi, et j’ai du supporter le mezwed qui va avec J
         Il y a des matins comme ca, ou rien ne va…
                                                                                         A suivre

lundi 30 janvier 2012

Ce soir je prends le métro


 Ah, le métro, tout un chapitre. Comme c’est l’heure de pointe, il faut faire la queue pour avoir le privilège de s’offrir un ticket. Je déteste les longues files d’attente, surtout quand elles ne sont pas droites, et dans les stations de métro- les queues- n’étaient jamais droites. En plus il fallait attendre l’arrivée du métro, et je déteste attendre.…
Enfin le métro est là, et me voilà encore devant un énorme mystère de l’humanité : Pourquoi ceux qui vont prendre le métro n’attendent jamais que les autres descendent avant de monter ? Je n’avais jamais saisi la vraie raison. Me voilà prise en sandwich par des personnes qui me collent de partout sans épargner un seul petit centimètre carré de mon pauvre corps. Et pour couronner le tout, comme je n’avais pas le 1m87 de Kenza Fourati, il fallait qu’il y  ait une aisselle inconnue juste au dessus de mon visage. Et là je me rends compte -qu’en fait -les savants ont perdu un temps fou à créer la bombe nucléaire alors qu’une dizaine de paires d’aisselles aussi toxiques auraient pulvérisé la moitié de la terre.
Pendant que j’étais tranquillement en train d’étouffer, je sentais comme une main qui me tripotait. Mais bon j’étais incapable de bouger.
Je suis descendue juste après, deux stations avant la mienne. Encore un kilomètre à finir à pieds pour renter. Morale de la journée, le métro, c’est à oublier.
                                                                                                   A suivre

Mon premier jour de boulot


C’est mon premier jour de boulot, je suis partie bosser, en retard bien sûr, bonjour la bonne impression pour mon premier jour. Mais bon c’était pas ma faute, c’étaient mes bas, ils étaient trop usés alors je devais en chercher d’autres. J’arrive avec 10 minutes de retard, mais mon patron n’était pas encore là. Cinq minutes après, il débarque ‘’j’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre mademoiselle ‘’, certes je déteste attendre mais c’est mon patron alors je me suis contentée d’un sourire. Il m’a présenté Adam, mon mentor, celui qui est censé m’apprendre le métier. Le boss avait chargé Adam de m’expliquer ma tâche, me parler de l’entreprise et me présenter à l’équipe. Adam est  un jeune homme très charmant et très élégant (Humm, une bonne cible, mais non Ines ,merde, c’est ton collègue), en plus  il a une montre magnifique. Pendant qu’il me parlait, j’essayais discrètement de découvrir la marque de sa montre, il m’en fallait une, en version féminine 
« -Vous avez des questions ? – euh, non !» Oops, j'étais vraiment dans un autre délire. Tout de suite après, il m’avait présentée à l’équipe. C’était dans un énorme open space, je n’ai pas pu retenir leurs prénoms à tous, il m’avait présentée comme étant la nouvelle architecte (youhou la claclasse), et là un connard s’est avancé et a dit «  ah tiens c’est une fille qui a le poste, d’habitude c’est toujours un mec », une fille, un mec, était-ce vraiment si important? Ma paire de nichon, bien qu’elle soit magnifique, compte-elle vraiment pour ce travail ? Ces remarques sexistes existent-ils encore au vingt et unième siècle? J’ai préféré me taire, et aller m’assoir, ironie du sort, le connard sexiste, eh bien sa place est juste en face de moi…
                                                                                      A Suivre