lundi 30 janvier 2012

Ce soir je prends le métro


 Ah, le métro, tout un chapitre. Comme c’est l’heure de pointe, il faut faire la queue pour avoir le privilège de s’offrir un ticket. Je déteste les longues files d’attente, surtout quand elles ne sont pas droites, et dans les stations de métro- les queues- n’étaient jamais droites. En plus il fallait attendre l’arrivée du métro, et je déteste attendre.…
Enfin le métro est là, et me voilà encore devant un énorme mystère de l’humanité : Pourquoi ceux qui vont prendre le métro n’attendent jamais que les autres descendent avant de monter ? Je n’avais jamais saisi la vraie raison. Me voilà prise en sandwich par des personnes qui me collent de partout sans épargner un seul petit centimètre carré de mon pauvre corps. Et pour couronner le tout, comme je n’avais pas le 1m87 de Kenza Fourati, il fallait qu’il y  ait une aisselle inconnue juste au dessus de mon visage. Et là je me rends compte -qu’en fait -les savants ont perdu un temps fou à créer la bombe nucléaire alors qu’une dizaine de paires d’aisselles aussi toxiques auraient pulvérisé la moitié de la terre.
Pendant que j’étais tranquillement en train d’étouffer, je sentais comme une main qui me tripotait. Mais bon j’étais incapable de bouger.
Je suis descendue juste après, deux stations avant la mienne. Encore un kilomètre à finir à pieds pour renter. Morale de la journée, le métro, c’est à oublier.
                                                                                                   A suivre

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