jeudi 22 mars 2012

Mes règles


Et voilà le jour que je déteste le plus chaque mois, le premier jour de mes règles, extrêmement douloureuses. Un avant gout menstruel de l’enfer.  Incapable de bouger, je passe toute la journée clouée à mon lit. Dès son retour du boulot Nadia, ma colloc, me prépare une bonne tisane et me donne un cachet antidouleur. Heureusement qu’elle était là. Le lendemain déjà un peu mieux, et je m’en vais travailler. Je me rends compte que j’ai oublié de prévenir mon patron de mon absence de la veille juste au moment ou je le vois se diriger vers moi
 «- Ines, pourquoi vous n’êtes pas venu hier, on avant vraiment énormément de travail et on avait besoin de vous au bureau
 -j’étais un peu malade
 -ah oui ?
- vous aviez quoi ?  »
 Une situation vraiment gênante, comment expliquer à mon patron, devant la quarantaine de collègues, que j’avais les règles douloureuses et que j’étais incapable de bouger et même de passer un coup de fil
 «-et bien j’avais les règles douloureuses et que j’étais incapable de bouger et même de passer un coup de fil »
Il est parti de suite, c’est là que je me rends compte que je n’aurais pas du dire a ainsi, mais bon comment le dire autrement ? J’ai du supporter toute la journée les regards et les gestes moqueurs de mes collègues masculins. Sympa d’associer la connerie masculine aux douleurs abdominales, les deux cauchemars d’une célibataire endurcie…